summaryrefslogtreecommitdiff
path: root/Facebook_nest_pas_un_rseau_social_cest_un_scanner_qui_nous_numrise.txt
diff options
context:
space:
mode:
authorneodarz <neodarz@neodarz.net>2017-03-10 11:58:22 +0100
committerneodarz <neodarz@neodarz.net>2017-03-10 11:58:22 +0100
commitbc1d70343807104ccf64b6bde9b2db54270203ff (patch)
tree122467d5cad8688bc609a1509e922dce5d70d391 /Facebook_nest_pas_un_rseau_social_cest_un_scanner_qui_nous_numrise.txt
downloadread_it_later-bc1d70343807104ccf64b6bde9b2db54270203ff.tar.xz
read_it_later-bc1d70343807104ccf64b6bde9b2db54270203ff.zip
Initiale releaseHEADmaster
Diffstat (limited to 'Facebook_nest_pas_un_rseau_social_cest_un_scanner_qui_nous_numrise.txt')
-rw-r--r--Facebook_nest_pas_un_rseau_social_cest_un_scanner_qui_nous_numrise.txt341
1 files changed, 341 insertions, 0 deletions
diff --git a/Facebook_nest_pas_un_rseau_social_cest_un_scanner_qui_nous_numrise.txt b/Facebook_nest_pas_un_rseau_social_cest_un_scanner_qui_nous_numrise.txt
new file mode 100644
index 0000000..252c132
--- /dev/null
+++ b/Facebook_nest_pas_un_rseau_social_cest_un_scanner_qui_nous_numrise.txt
@@ -0,0 +1,341 @@
+Titre: Facebook n’est pas un réseau social, c’est un scanner qui nous numérise
+Auteur: Framalang
+Date: Mon 20 Feb 2017 07:07:48 +0100
+Lien: https://framablog.org/2017/02/20/facebook-scanner-qui-nous-numerise/
+
+Aral Balkan est dans le monde de l’informatique une voix singulière, peut-être
+signe d’un changement de mentalités au sein de cette nébuleuse généralement
+plus préoccupée de technologie que de la marche du monde.
+
+C’est en effet sur le terrain politique et même idéologique (ça y est, en deux
+mots on a déjà perdu les startupers !) qu’il place son travail, dans une
+perspective militante.
+
+Contempteur sans concession du « capitalisme de surveillance » ( voir ce que
+nous avons publié[1] sur cette question), il se place ici en rupture totale
+avec le discours à visée hégémonique que vient de tenir Mark Zuckerberg.
+
+Pour Aral Balkan, tous les objets numériques qui nous prolongent sont autant
+d’émanations fragmentaires de notre personnalité, nous devrions donc en
+reconquérir la souveraineté et en défendre les droits battus en brèche par les
+Léviathans qui les captent et les monétisent.
+
+il nous faut selon lui travailler à créer un autre monde (eh oui, carrément) où
+nous aurions retrouvé la maîtrise de toutes les facettes de nos personnalités
+numériques, il indique même quelques pistes dont certaines sont « déjà là » :
+les biens communs, les licences libres, le pair à pair…
+
+Certains ne manqueront pas de traiter sa vision d’utopie avec un haussement
+d’épaules, avant de se résigner à un statu quo qui mutile notre humanité.
+
+Découvrez plutôt sans préjugés un discours disruptif qui peut-être porte en
+germe une flexion décisive dans notre rapport au numérique.
+
+Article original d’Aral Balkan sur son blog : Encouraging individual
+sovereignty and a healthy commons[2]
+
+Traduction Framalang : mo, panique, jaaf, valvin, goofy, jeromecc
+
+Encourager la maîtrise de chacun et la bonne santé des biens communs
+
+[image 3]Dans son manifeste récent Mark Zuckerberg mettait en valeur sa vision
+d’une colonie mondiale centralisée dont les règles seraient dictées par
+l’oligarchie de la Silicon Valley.
+
+J’affirme que nous devons faire exactement l’inverse et œuvrer à un monde fondé
+sur la souveraineté individuelle et un patrimoine commun sain.
+[image 4]
+
+Nous sommes des êtres fragmentés. Construisons un monde où nous détenons et
+contrôlons toutes les facettes de notre personnalité.
+
+Mark Zuckerberg a publié un manifeste intitulé « Construisons une communauté
+mondiale[5] » dans lequel il détaille comment lui, un des 8 plus riches
+milliardaires[6] au monde) et son empire entrepreneurial
+américain/multinational, Facebook Inc., vont résoudre tous les maux du monde.
+
+Dans sa vision grandiose pour l’humanité, Mark revient sur la façon dont
+fondamentalement, Facebook « nous rapproche » en « connectant nos amis et nos
+familles ». Ce que Mark oublie de dire c’est que Facebook ne connecte pas les
+gens entre eux ; Facebook connecte les gens à Facebook Inc.
+
+[image 7]
+
+Facebook : Le mythe. Mark souhaite que vous pensiez que Facebook vous connecte
+les uns aux autres.
+
+[image 8]
+
+Facebook : la réalité. Facebook vous connecte à Facebook Inc.
+
+Le modèle économique de Facebook c’est d’être « l’homme du milieu[9] » : il
+consiste à pister tous vos comportements, votre famille, vos amis, à stocker
+indéfiniment des informations et les analyser en permanence pour vous
+connaître, vous exploiter en vous manipulant afin d’en tirer un bénéfice
+financier ou politique.
+
+Facebook n’est pas un réseau social, c’est un scanner qui numérise les êtres
+humains. C’est, pour ainsi dire, une caméra qui capte votre âme.
+Le business de Facebook consiste à créer un double de vous-même, à s’emparer de
+ce double et à le contrôler, pour vous posséder et vous contrôler.
+
+Quand Mark vous demande de lui faire confiance pour être un roi bienveillant,
+je réponds que nous bâtirons un monde sans roi.
+
+Le modèle économique de Facebook, Google et de la cohorte des startups
+financées par le capital-risque de la Silicon Valley, j’appelle ça de l’élevage
+d’être humains. Facebook est une ferme industrielle pour les êtres humains. Et
+le manifeste de Mark n’est rien d’autre que la dernière tentative d’un
+milliardaire paniqué pour enjoliver un modèle d’affaires répugnant fondé sur la
+violation des droits humains avec l’objectif faussement moral de se débarrasser
+de la réglementation et de justifier un désir décomplexé de créer une
+seigneurie à l’échelle planétaire, en connectant chacun d’entre nous à
+Facebook, Inc.
+
+Refusons une colonie globale
+
+Le manifeste de Mark ne vise pas à construire une communauté globale, il vise à
+construire une colonie globale – dont il serait le roi et dont son entreprise
+et l’oligarchie de la Silicon Valley seraient la cour.
+
+Facebook veut nous faire croire qu’il s’agit d’un parc de loisirs alors qu’il
+s’agit d’un centre commercial.
+
+Ce n’est pas le rôle d’une entreprise de « développer l’infrastructure sociale
+d’une communauté » comme Mark veut le faire. L’infrastructure sociale doit
+faire partie des biens communs, et non pas appartenir aux entreprises
+monopolistiques géantes comme Facebook. La raison pour laquelle nous nous
+retrouvons dans un tel bazar avec une surveillance omniprésente, des bulles de
+filtres et des informations mensongères (de la propagande) c’est que,
+précisément, la sphère publique a été totalement détruite par un oligopole[10]
+d’infrastructures privées qui se présente comme un espace public.
+
+Facebook veut nous faire croire qu’il s’agit d’un parc alors qu’il s’agit d’un
+centre commercial. La dernière chose dont nous ayons besoin c’est d’une
+infrastructure numérique encore plus centralisée et détenue par des intérêts
+privés pour résoudre les problèmes créés par une concentration sans précédent
+de puissance, de richesse et de contrôle entre les mains de quelques-uns. Il
+est grand temps que nous commencions à financer et à construire l’équivalent
+numérique de parcs à l’ère du numérique au lieu de construire des centres
+commerciaux de plus en plus grands.
+
+D’autres ont critiqué[11] en détail le manifeste de Mark. Je ne vais pas
+répéter ici ce qu’ils ont dit. Je voudrais plutôt me concentrer sur la manière
+dont nous pouvons construire un univers radicalement différent de celui de la
+vision de Mark. Un monde dans lequel, nous, individus, au lieu des entreprises,
+aurons la maîtrise et le contrôle de notre être. En d’autres termes, un monde
+dans lequel nous aurons la souveraineté individuelle.
+
+Là où Mark vous demande de lui faire confiance en tant que roi bienveillant, je
+réponds : construisons un monde sans roi. Là où la vision de Mark s’enracine
+dans le colonialisme et la perpétuation d’un pouvoir et d’un contrôle
+centralisés, la mienne est fondée sur la souveraineté individuelle et avec des
+biens communs en bonne santé et distribués.
+
+La souveraineté individuelle et le moi cybernétique.
+
+Nous ne pouvons plus nous offrir le luxe de ne pas comprendre la nature du
+« moi » à l’âge numérique. L’existence même de nos libertés et de la démocratie
+en dépend.
+Nous sommes (et nous le sommes depuis un moment maintenant) des organismes
+cybernétiques.
+Nous devons résister de toutes nos forces à toute tentative de réduire les
+personnes à des propriétés.
+
+En cela, je ne veux pas faire référence à la représentation stéréotypée des
+cyborgs qui prévaut en science-fiction et dans laquelle la technologie se
+mélange aux tissus humains. Je propose plutôt une définition plus générale dans
+laquelle le terme s’applique à toute extension de notre esprit et de notre moi
+biologique par la technologie. Bien que les implants technologiques soient
+certainement réalisables, possibles et avérés, le principal moyen par lequel
+nous amplifions aujourd’hui notre moi avec la technologie, ce n’est pas par des
+implants mais par des explants.
+
+Nous sommes des êtres fragmentés ; la somme de nos différents aspects tels que
+contenus dans nos êtres biologiques aussi bien que dans la myriade de
+technologies que nous utilisons pour étendre nos capacités biologiques.
+[image 12]
+
+Nous devons protéger par voie constitutionnelle la dignité et le caractère
+sacro-saint du moi étendu.
+
+Une fois que nous avons compris cela, il s’ensuit que nous devons étendre les
+protections du moi au-delà de nos limites biologiques pour y inclure toutes ces
+technologies qui servent à nous prolonger. Par conséquent, toute tentative par
+des tierces parties de posséder, contrôler et utiliser ces technologies comme
+une marchandise est une tentative de posséder, contrôler et monétiser les
+éléments constitutionnels des individus comme des marchandises. Pour faire
+court, c’est une tentative de posséder, contrôler et utiliser les êtres humains
+comme des marchandises.
+
+Inutile de dire que nous devons résister avec la plus grande vigueur à toute
+tentative de réduire les êtres humains à de la marchandise. Car ne pas le
+faire, c’est donner notre consentement tacite à une nouvelle servitude : une
+servitude qui ne fait pas commerce des aspects biologiques des êtres humains
+mais de leurs paramètres numériques. Les deux, bien sûr, n’existent pas
+séparément et ne sont pas réellement séparables lorsque la manipulation de l’un
+affecte nécessairement l’autre.
+
+Au-delà du capitalisme de surveillance
+
+À partir du moment où nous comprenons que notre relation à la technologie n’est
+pas une relation maître/esclave mais une relation organisme
+cybernétique/organe ; à partir du moment où nous comprenons que nous étendons
+notre moi par la technologie et que notre technologie et nos données font
+partie des limites de notre moi, alors nous devons nous battre pour que
+légalement les protections constitutionnelles du moi que nous avons gravées
+dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et mises en application
+dans la myriade des législations nationales soient étendues à la protection du
+moi en tant qu’être cybernétique.
+
+Il s’ensuit également que toute tentative de violation des limites de ce moi
+doit être considérée comme une attaque du moi cybernétique. C’est précisément
+cette violation qui constitue aujourd’hui le modèle économique quotidien de
+Facebook, Google et des majors de la technologie de la Sillicon Valley. Dans ce
+modèle, que Shoshana Zuboff[13] appelle le capitalisme de surveillance[1], ce
+que nous avons perdu, c’est notre souveraineté individuelle. Les personnes sont
+à nouveau redevenues des possessions, bien que sous forme numérique et non
+biologique.
+
+Pour contrer cela, nous devons construire une nouvelle infrastructure pour
+permettre aux personnes de regagner cette souveraineté individuelle. Ces
+aspects de l’infrastructure qui concernent le monde qui nous entoure doivent
+appartenir aux biens communs et les aspects qui concernent les gens – qui
+constituent les organes de notre être cybernétique – doivent être détenus et
+contrôlés par les individus eux-mêmes.
+
+Ainsi, par exemple, l’architecture d’une ville intelligente et les données sur
+le monde qui nous entoure (les données sur notre environnement) doivent
+appartenir aux biens communs, tandis que votre voiture intelligente, votre
+smartphone, votre montre connectée, votre peluche intelligente, etc. et les
+données qu’ils collectent (les données sur les individus) doivent rester votre
+propriété.
+
+Pour un Internet des individus
+
+Imaginez un monde où chacun possède son propre espace sur Internet, fondé sur
+les biens communs. Cela représente un espace privé (un organe de notre être
+cybernétique) auquel nos appareils dits intelligents (qui sont aussi des
+organes), peuvent se connecter.
+
+Au lieu d’envisager cet espace comme un nuage personnel, nous devons le
+considérer comme un nœud particulier, permanent, dans une infrastructure de
+pair à pair dans laquelle nos appareils divers (nos organes) se connectent les
+uns aux autres. En pratique, ce nœud permanent est utilisé pour garantir la
+possibilité de trouver la localisation (à l’origine en utilisant des noms de
+domaine) et la disponibilité (car il est hébergé/toujours en service) tandis
+que nous passerons de l’architecture client/serveur du Web actuel à
+l’architecture de pair à pair de la prochaine génération d’Internet.
+[image 14]
+
+Chacun a son propre espace sur Internet, auquel tous ses objets se connectent.
+
+Un Internet des individus
+
+L’infrastructure que nous construirons doit être fondée sur les biens communs,
+appartenir aux biens communs et être interopérable. Les services eux-mêmes
+doivent être construits et hébergés par une pléthore d’organisations
+individuelles, non par des gouvernements ou par des entreprises gigantesques,
+travaillant avec des protocoles interopérables et en concurrence pour apporter
+à ceux qu’elles servent le meilleur service possible. Ce n’est pas un hasard :
+ce champ sévèrement limité du pouvoir des entreprises résume l’intégralité de
+leur rôle dans une démocratie telle que je la conçois.
+
+L’unique but d’une entreprise devrait être de rivaliser avec d’autres
+organisations pour fournir aux personnes qu’elles servent le meilleur service
+possible. Cela contraste radicalement avec les énormes dispositifs que les
+entreprises utilisent aujourd’hui pour attirer les individus (qu’ils appellent
+des « utilisateurs ») sous de faux prétextes (des services gratuits à
+l’intérieur desquels ils deviennent les produits destinés à la vente) dans le
+seul but de les rendre dépendants, de les piéger et de les enfermer dans des
+technologies propriétaires, en faire l’élevage, manipuler leur comportement et
+les exploiter pour en tirer un bénéfice financier et politique.
+
+Dans l’entreprenocratie d’aujourd’hui, nous – les individus – sommes au service
+des entreprises. Dans la démocratie de demain, les entreprises devront être à
+notre service.
+
+Les fournisseurs de services doivent, naturellement, être libres d’étendre les
+fonctionnalités du système tant qu’ils partagent les améliorations en les
+remettant dans les biens communs (« partage à l’identique »), évitant ainsi le
+verrouillage. Afin de fournir des services au-dessus et au-delà des services de
+base fondés sur les biens communs, les organisations individuelles doivent leur
+attribuer un prix et faire payer les services selon leur valeur ajoutée. De
+cette manière, nous pouvons construire une économie saine basée sur la
+compétition reposant sur un socle éthiquement sain à la place du système de
+monopoles que nous rencontrons aujourd’hui reposant sur une base éthiquement
+pourrie. Nous devons le faire sans compliquer le système tout entier dans une
+bureaucratie gouvernementale compliquée qui étoufferait l’expérimentation, la
+compétition et l’évolution décentralisée et organique du système.
+[image 15]
+
+Une économie saine fondée sur un base éthique
+
+Interopérabilité, technologies libres avec des licences « partage à
+l’identique », architecture de pair à pair (par opposition à une architecture
+client/serveur), et un cœur fondé sur les biens communs : tels sont les
+garde-fous fondamentaux pour empêcher le nouveau système de se dégrader en une
+nouvelle version du Web de surveillance monopolistique, tel que nous
+connaissons aujourd’hui. C’est notre manière d’éviter les économies d’échelle
+et de rompre la boucle de rétroaction[16] entre l’accumulation d’informations
+et la richesse qui est le moteur principal du capitalisme de la surveillance.
+
+Pour être tout à fait clair, nous ne parlons pas d’un système qui peut
+s’épanouir sous le diktat du dernier round d’un capitalisme de surveillance.
+C’est un système néanmoins, qui peut être construit dans les conditions
+actuelles pour agir comme un pont entre le statu quo et un monde
+post-capitaliste durable.
+
+Construire le monde dans lequel vous voulez vivre
+
+Dans un discours que j’ai tenu récemment lors d’un événement de la Commission
+européenne à Rome, je disais aux auditeurs que nous devions « construire le
+monde dans lequel nous voulons vivre ». Pour moi, ce n’est pas un monde détenu
+et contrôlé par une poignée d’oligarques de la Silicon Valley. C’est un monde
+avec des biens communs sains, dans lequel – en tant que communauté – nous
+possédons et contrôlons collectivement ces aspects de notre existence qui nous
+appartiennent à tous, et dans lequel aussi — en tant qu’individus — nous sommes
+maîtres et avons le contrôle des aspects de notre existence qui n’appartiennent
+qu’à nous.
+
+Imaginez un monde où vous et ceux que vous aimez disposeraient d’une agence
+démocratique ; un monde où nous bénéficierions tous d’un bien-être de base, de
+droits et de libertés favorables à notre dignité d’êtres cybernétiques.
+Imaginez un monde durable libéré de l’avidité destructrice et à court terme du
+capitalisme et dans lequel nous ne récompenserions plus les sociopathes
+lorsqu’ils trouvent des moyens encore plus impitoyables et destructeurs
+d’accumuler les richesses et la puissance aux dépens des autres. Imaginez un
+monde libre, soustrait (non plus soumis) à la boucle de rétroaction de la peur
+fabriquée et de la surveillance omniprésente qui nous entraîne de plus en plus
+profondément dans un nouveau vortex du fascisme. Imaginez un monde dans lequel
+nous nous octroierions la grâce d’une existence intellectuellement riche où
+nous serions libres d’explorer le potentiel de notre espèce parmi les étoiles.
+Tel est le monde pour lequel je me lève chaque jour afin d’y travailler. Non
+par charité. Non pas parce que je suis un philanthrope. En fait sans aucune
+autre raison que celle-ci : c’est le monde dans lequel je veux vivre.
+
+ – – –
+
+Aral Balkan est un militant, concepteur et développeur. Il détient 1/3[17] de
+Ind.ie[18], une petite entreprise sociale qui travaille pour la justice sociale
+à l’ère du numérique.
+
+Liens:
+[1]: https://framablog.org/?s=capitalisme+de+surveillance (lien)
+[2]: https://ar.al/notes/encouraging-individual-sovereignty-and-a-healthy-commons/ (lien)
+[3]: https://framablog.org/wp-content/uploads/2017/02/ND7M3yJx_400x400.jpg (image)
+[4]: https://framablog.org/wp-content/uploads/2017/02/cyborg-rights.png (image)
+[5]: https://www.facebook.com/notes/mark-zuckerberg/building-global-community/10154544292806634 (lien)
+[6]: http://www.directmatin.fr/economie/2017-01-16/les-8-hommes-les-plus-riches-du-monde-possedent-autant-que-50-de-lhumanite (lien)
+[7]: https://framablog.org/wp-content/uploads/2017/02/facebook-the-myth.jpg (image)
+[8]: https://framablog.org/wp-content/uploads/2017/02/facebook-the-reality.jpg (image)
+[9]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_de_l'homme_du_milieu (lien)
+[10]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Oligopole (lien)
+[11]: http://www.theregister.co.uk/2017/02/17/zuckerberg_publishes_worldsaving_manifesto/ (lien)
+[12]: https://framablog.org/wp-content/uploads/2017/02/extending-the-boundaries-of-the-self.png (image)
+[13]: http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/the-digital-debate/shoshana-zuboff-secrets-of-surveillance-capitalism-14103616.html (lien)
+[14]: https://framablog.org/wp-content/uploads/2017/02/indienet-1.png (image)
+[15]: https://framablog.org/wp-content/uploads/2017/02/indienet-2.png (image)
+[16]: https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9troaction (lien)
+[17]: https://ind.ie/about/team/ (lien)
+[18]: https://ind.ie/about/ (lien)